À peine trois dessins publiés dans Babylonia et je produis déjà un running gag avec mon cher contrôleur CFF polyglottophobe (voir Babylonia 2017/2). Il faut dire que je les connais un peu, les cheminots, pour leur avoir enseigné le français durant 3 ans en Suisse allemande. Je me suis bien éclaté à faire cette illustration, parce que j’ai pu y dépeindre le côté fétichiste des travailleuses et travailleurs du train, qui collectionnent secrètement dans leur cave des modèles miniatures de ces machines roulantes qui rythment leur existence. Je me souviens que l’illustration avait un petit peu irrité un·e italophone parce qu’il ne prend pas une tournure tout à fait promotionnelle pour la plus belle langue du monde. Mais la plupart d’entre eux ne l’ont pas mal pris.

*Lien vers Babylonia 2018/1: L’italiano in Svizzera*